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Colok Traductions :: Sujet - Alerte sécurité - Rejets nucléaires en France: l'incident doit être pris au sé
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09-07-2008 13:02:00
Le secrétaire d'Etat allemand à l'Environnement, Michael Müller a estimé que l'incident survenu sur le site de la centrale nucléaire du Tricastin mardi à Bollène (France) "ne devait pas être pris à la légère".
"Ce n'est pas une bagatelle quand de l'uranium actif pénètre dans le sol", a-t-il dit à l'AFP.
"Nous nous efforçons d'obtenir des informations de la part des autorités françaises" sur cet incident, a pour sa part indiqué un porte-parole du ministère de l'Environnement au cours d'une conférence de presse régulière.
Cet incident montre que l'énergie nucléaire est une "technologie à risque élevé", a ajouté le porte-parole.
Le rejet accidentel d'uranium dans une installation de la société Socatri (Areva) montre que "des choses auxquelles personne ne s'attend se passent dans des centrales nucléaires", a ajouté M. Müller.
Le social-démocrate, dont le parti est opposé à l'énergie nucléaire, a annoncé avoir demandé une analyse de cet incident à la société allemande de protection contre les radiations.
L'incident ne présente pas de risque sanitaire immédiat, selon les autorités nucléaires françaises.
Une porte-parole de Socatri a corrigé mercredi à la baisse la quantité d'uranium rejetée lors de cet incident.
Au lieu des 360 kg d'uranium naturel annoncés (correspondant à 30 m3 d'effluents contenant 12 gr d'uranium par litre), ce sont en fait 75 kg qui ont été rejetés (soit 6,25 m3 d'effluents contenant 12 gr d'uranium par litre), a-t-elle affirmé.
L'Allemagne a décidé il y a dix ans d'abandonner le nucléaire civil, avec une fermeture progressive des centrales étalée jusqu'à 2020 environ. Mais cette décision fait l'objet de polémiques récurrentes, dernièrement surtout en raison de l'envolée des prix du pétrole et du gaz.
Source: AFP
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09-07-2008 13:14:13
Je suis contre le nucléaire et pour l'énergie solaire!
Au lieu de mettre des milliards dans le nucléaire, on aurait tous des panneaux solaires on aurait plus ce souci.
Panneaux solaires, éoliennes, centrales à eau, etc...tout ce qui est énergie renouvelable est l'avenir, le nucléaire n'est que future mort et destruction...
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09-07-2008 17:33:47
Les préfectures du Vaucluse et de la Drôme ont maintenu mercredi en début d'après-midi les mesures annoncées dans la soirée de mardi (interdiction de consommation de l'eau issue de certains captages, de la pêche, de la consommation de poisson, d'activités nautiques et de la baignade sur certains cours d'eau).
La pêche, la consommation de poisson et les activités nautiques et de baignade sont également interdites dans les cours d'eau de la Gaffière, la Mayre Girardes et du Lauzon ainsi que les étangs du Trop-Long, du Baltraces et des Girardes. L'irrigation issue des trois cours d'eau est interdite
Si non, tout va bien
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10-07-2008 12:08:00
Tricastin: Socatri épinglée en mai par l'ASN pour des "fuites répétées"
LYON - La Socatri, filiale d'Areva dont une cuve a rejeté de l'uranium mardi sur le site nucléaire du Tricastin, a été rappelée à l'ordre en mai par l'Autorité de Sûreté nucléaire pour des "fuites" et "écarts répétés" par rapport à ses autorisations de rejets chimiques et radiologiques.
Dans un rapport sur l'état de la sûreté nucléaire et de la radioprotection en Rhône-Alpes et Auvergne pour 2007, publié en mai, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) indique que "la canalisation qui évacue les effluents liquides de Socatri, du fait de son ancienneté, a fait l'objet de fuites répétées en 2007".
"L'ASN a demandé à Socatri de la remplacer au plus vite et d'assurer d'ici-là une surveillance renforcée", peut-on lire dans le rapport.
L'ASN relève encore que "les effluents liquides en sortie de la station de traitement présentent régulièrement des écarts aux seuils de rejets chimiques" et recommande la mise en service en 2008 "d'une nouvelle station de traitement".
Enfin, l'ASN note dans son rapport que la Socatri avait "dépassé de 5% sa limite annuelle de rejet en carbone 14 gazeux du fait d'une mauvaise évaluation de l'activité radiologique des déchets très faiblement radioactifs en provenance de l'Andra (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs)".
"Parce que le carbone 14 sous forme gazeuse [radioactif, NDLR] ne peut être piégé, l'ASN a demandé à Socatri d'améliorer le processus de surveillance de ce rejet afin d'anticiper l'atteinte de la limite autorisée", ajoute-t-elle.
"Bien que tous ces écarts n'aient pas de conséquence sur les personnes et l'environnement, l'ASN considère qu'ils ne sont pas acceptables et a demandé à Socatri plus de rigueur dans le respect de ses autorisations de rejets chimiques et radiologiques", poursuit l'ASN.
Contactée jeudi par l'AFP, l'antenne lyonnaise de l'ASN a indiqué que la Socatri avait engagé des travaux depuis ses recommandations.
La Commission de recherche et d'information indépendante sur la radioactivité (Criirad) a annoncé mercredi qu'elle allait porter plainte après l'incident de Tricastin et vise notamment la Socatri "pour ses rejets radioactifs dans l'environnement".
AREVA
Source: AFP
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15-07-2008 16:05:36
Huit jours après une fuite accidentelle d'uranium sur le site nucléaire du Tricastin, un taux d'uranium suspect, et encore inexpliqué, a été relevé à proximité de l'usine de traitement de la Socatri, dans le Vaucluse, selon le journal «Le Monde».
Alors que le taux d’uranium revenait doucement à la normale, jeudi, de nouveaux prélèvements réalisés à divers endroits de la nappe phréatique ont révélé une radioactivité persistante du site. Sur un point de prélèvement situé à deux kilomètres de la Socatri, la teneur en uranium a grimpé à 64 µg/l après la fuite du 7 juillet avant de stagner à 36,6 µg/l, le 13 juillet.
Une autre fuite?
Pour la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (CRIIRAD), l’explication est simple. «Ça veut dire qu'il y a des événements antérieurs (des pollutions) qui n'ont pas été rendus publics, qui n'ont pas fait l'objet de contre-mesures, de prévention, d'information de la population», a déclaré Roland Desbordes, son président, sur France Info, mardi. Si c'était le cas, ce serait «grave (…) car ça voudrait dire qu'on nous cache des choses».
De son côté, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) mène «des investigations» pour vérifier la présence d'une pollution antérieure. Mais «il n'y a pas lieu de s'alarmer, on cherche l'explication», a expliqué Jean-Christophe Gariel, directeur adjoint de l'environnement sur France Info. Selon un bilan publié vendredi par l'IRSN, la surveillance devait être poursuivie notamment sur trois points de la nappe phréatique où des valeurs supérieures à la normale ont été observées, avec «des variations de concentration en uranium (qui) ne peuvent pas être expliquées par le rejet accidentel».
Mesures de précautions prolongées
Les mesures de précaution prises par les préfectures de la Drôme et du Vaucluse restent donc en vigueur mardi affirme la préfecture du Vaucluse. Huit jours après l'incident, survenu dans la nuit du 7 au 8 juillet, les autorités restent en contact avec l'IRSN ainsi que l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN). Les restrictions concernant la pêche, la baignade et les activités nautiques demeurent inchangées.
Vendredi, l’ASN avait imposé l’arrêt d'une de ses deux stations de traitement sur le site du Tricastin, estimant qu'elle n'était toujours pas sûre. Dans un rapport accablant, l'ASN constatait en effet une «série de dysfonctionnements et de négligences humaines» dans la gestion de l'incident.
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23-07-2008 20:38:35
Centrale EDF du Tricastin: 100 employés légèrement contaminés
VALENCE - De légères contaminations radioactives ont touché mercredi cent employés de la centrale nucléaire EDF du Tricastin (Drôme), un "fait sans gravité" selon sa direction, mais qui "inquiète" la Criirad, vigie du nucléaire en France.
Vers 09H30, lors d'une opération de maintenance dans le bâtiment d'enceinte du réacteur N°4, "un tuyau à l'intérieur du bâtiment a été ouvert (...) et de la poussière radioactive s'en est échappée", a expliqué à l'AFP Alain Peckre, le directeur de la centrale.
La préfecture et l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ont été aussitôt prévenues, a-t-il ajouté.
L'ASN a décidé de classer provisoirement cet incident au niveau 0 de l'échelle Ines, qui répertorie incidents et accidents nucléaires de 0 à 7, confirmant ainsi la non gravité de l'événement, a indiqué à l'AFP une porte-parole.
La dose radioactive a été jugée "peu importante" par l'ASN.
Le niveau 0 fait état d'écarts par rapport au fonctionnement normal des installations, n'ayant aucune importance en termes de sûreté, soit plusieurs centaines d'événements répertoriés chaque année en France.
Après l'incident à la centrale EDF du Tricastin, 97 salariés d'EDF et d'entreprises sous-traitantes, qui travaillaient dans le bâtiment contaminé, ont été évacués vers l'infirmerie pour des examens médicaux après le déclenchement des alarmes de détection. 32 autres employés du site, ayant traversé peu avant le bâtiment ou l'ayant approché, les ont rejoints, selon la direction de la centrale.
Sur ce total, "100 personnes ont été légèrement contaminées par des radio-éléments quarante fois inférieurs à la limite réglementaire annuelle", a indiqué Stéphanie Biabaut, chargée de communication de la centrale, qui compte quatre unités de production.
"Des investigations se poursuivent pour déterminer les causes de cet évènement, qui n'a pas de conséquence ni sur la santé des personnes ni sur l'environnement. Pendant la durée de l'enquête interne, l'accès du bâtiment impliqué a été suspendu", a-t-elle ajouté.
Dans un communiqué, le réseau "Sortir du nucléaire" a demandé "d'urgence" un débat national sur la sortie du nucléaire. "Le discours officiel habituel -+Les niveaux de contamination sont en dessous des limites légales+- est parfaitement trompeur", selon le réseau qui a appelé à "prendre conscience de la gravité du risque nucléaire".
"Les contaminations de ce type, c'est un problème récurrent. Mais autant de personnes en si peu de temps, cela nous inquiète", a déclaré à l'AFP Corinne Castanier, directrice de la Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité).
Vendredi, 15 employés avaient déjà été contaminés par des radio-éléments ("très légèrement" selon EDF) sur un chantier de maintenance d'une unité de production de la centrale nucléaire de Saint-Alban/Saint-Maurice (Isère), sans que l'incident ait été classé par l'ASN. Les niveaux de contamination ont été inférieurs au centième de la limite réglementaire, selon EDF.
Le nouvel incident de mercredi est le deuxième sur le site du Tricastin depuis la récente fuite, le 7 juillet, d'effluents radioactifs d'une cuve de l'usine Socatri, filiale d'Areva, qui a été classée niveau 1 ("anomalie") sur l'échelle Ines.
Il s'ajoute aussi à une autre fuite, la semaine dernière, d'effluents radioactifs dans une usine de fabrication de combustibles de Romans-sur-Isère (Drôme), classée également niveau 1.
Incident au Tricastin, le quatrième dans le nucléaire français en 15 jours
VALENCE (France) - Un quatrième incident en quinze jours a affecté la filière nucléaire française, avec la contamination à faible dose mercredi matin de cent employés de la centrale nucléaire EDF du Tricastin (sud-est), "fait sans gravité" selon EDF mais qui "inquiète" l'association Criirad.
Vers 09H30, lors d'une opération de maintenance dans le bâtiment d'enceinte du réacteur N.4, "un tuyau à l'intérieur du bâtiment a été ouvert (...) et de la poussière radioactive s'en est échappée", a expliqué à l'AFP Alain Peckre, le directeur de la centrale.
La préfecture et l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) ont été aussitôt prévenues, a-t-il ajouté.
L'ASN a décidé de classer provisoirement cet incident au niveau 0 de l'échelle Ines, qui répertorie incidents et accidents nucléaires de 0 à 7.
A ce niveau, l'ASN ne rend généralement pas les incidents publics, mais le gendarme du nucléaire a tenu compte du contexte, a expliqué son directeur général Jean-Christophe Niel.
"Il n'y a aucun lien" entre les deux incidents survenus en quinze jours au Tricastin, sur des établissements dépendant d'exploitants différents, a-t-il précisé.
Le nouvel incident touche la centrale EDF du Tricastin.
Déjà le 7 juillet dernier, une fuite d'effluents radioactifs d'une cuve de l'usine Socatri, filiale d'Areva spécialisée dans les déchets, avait entraîné le limogeage de son directeur. Cette "anomalie" avait été classée niveau 1.
Une autre fuite, la semaine dernière, d'effluents radioactifs dans une usine de fabrication de combustibles de Romans-sur-Isère (Drôme) a été classée également niveau 1.
Enfin, vendredi dernier, 15 employés avaient été contaminés par des radio-éléments --"très légèrement" selon EDF-- sur un chantier de maintenance d'une unité de production de la centrale nucléaire de Saint-Alban/Saint-Maurice (sud-est), sans que l'incident ait été classé par l'ASN.
Lors de l'incident à la centrale du Tricastin mercredi matin, 97 salariés d'EDF et d'entreprises sous-traitantes, qui travaillaient dans le bâtiment contaminé, ont été évacués vers l'infirmerie pour des examens médicaux après le déclenchement des alarmes de détection. 32 autres employés du site, ayant traversé peu avant le bâtiment ou l'ayant approché, les ont rejoints, selon la direction de la centrale.
Sur ce total, "100 personnes ont été légèrement contaminées par des radio-éléments quarante fois inférieurs à la limite réglementaire annuelle", a indiqué Stéphanie Biabaut, chargée de communication de la centrale, qui compte quatre réacteurs de 900 mégawatts.
L'incident a eu lieu pendant un arrêt de tranche, alors que le combustible avait été retiré du réacteur pour des travaux de maintenance, a précisé l'ASN, qui attend les explications d'EDF sur l'origine du dégagement radioactif.
"Des investigations se poursuivent pour déterminer les causes de cet événement, qui n'a pas de conséquence ni sur la santé des personnes ni sur l'environnement", a précisé Mme Biabaut.
Plusieurs centaines d'événements classés "zéro" sont répertoriés chaque année en France.
Source: AFP
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23-07-2008 23:52:55
Ca commence à bien faire....
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22-08-2008 19:29:44
Et ça continue:
Petite fuite d'uranium sur le site Comurhex de Pierrelatte
LYON - Une petite fuite d'uranium a été détectée jeudi sur une canalisation des réseaux d'effluents de la société Comurhex, filiale d'Areva, à Pierrelatte (Drôme), a indiqué l'entreprise vendredi dans un communiqué.
La fuite a été détectée sur une canalisation enterrée, qui n'était normalement plus utilisée. Mais lors de travaux de modernisation de ce réseau, les ouvriers se sont aperçus qu'un clapet anti-retour défectueux avait laissé passer de manière occasionnelle des échantillons sortant d'un laboratoire d'analyse et qui devaient aller vers une station de retraitement, a expliqué à l'AFP un porte-parole d'Areva.
"Compte tenu du débit faible et très irrégulier de celle-ci, la quantité de matière concernée ne peut-être que mineure", détaille le communiqué.
En se basant sur la concentration moyenne en uranium des échantillons et sur l'importance de la fuite, la Comurhex estime qu'environ 250 grammes d'uranium par an ont pu pénétrer dans le sol environnant la canalisation défectueuse.
"L'Autorité de sûreté nucléaire a été informée. Une expertise est en cours pour déterminer l'impact éventuel sur l'environnement", conclut le communiqué.
Comurhex Pierrelatte est spécialisée dans la transformation de l'uranium nécessaire au fonctionnement du parc nucléaire. Le site produit de l'hexafluorure d'uranium, indispensable aux procédés d'enrichissements.
Source: AFP
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23-08-2008 20:51:52
au moins maintenant on nous met au courant...
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27-08-2008 18:19:04
Imagerie médicale: risque de pénurie après une fuite radioactive en Belgique
BRUXELLES - Les hôpitaux de plusieurs pays risquent de connaître une pénurie partielle d'isotopes médicaux, utilisés notamment dans l'imagerie et le traitement du cancer, après l'arrêt d'un laboratoire de production belge en raison d'une fuite d'iode radioactif, a annoncé celui-ci mercredi.
"Dans les prochaines semaines, il risque d'y avoir des restrictions dans la fourniture de ces produits" aux hôpitaux, a expliqué à l'AFP Michel Boland, membre de la direction de cette institution, l'Institut des Radioéléments (IRE).
Situé à Fleurus, près de Charleroi (sud de la Belgique), l'IRE exporte sa production dans le monde entier, a souligné M. Boland.
La production de radioéléments, qui se présentent sous forme liquide, a été arrêtée lundi, à la suite de la détection pendant le week-end d'un taux anormal d'iode dans une cheminée d'évacuation.
"Le niveau de rejet d'iode dans l'environnement est sans danger pour la santé des employés et des riverains, puisqu'il est nettement inférieur à la limite légale", a assuré M. Boland.
Cet incident, le plus grave de ce type jamais survenu en Belgique, a toutefois été classé au niveau 3 de l'échelle internationale des événements nucléaires, qui en compte 7, par l'Agence fédérale belge de contrôle nucléaire.
Pour l'instant il n'est pas nécessaire de prendre des mesures environnementales, ni de mettre en oeuvre le plan d'urgence, a indiqué l'Agence.
"On suppose qu'un peu de liquide (radioactif) a été pompé par le système de ventilation et qu'une partie a été déposée dans la tuyauterie et entraînée vers la cheminée", avance Michel Boland, mais les inspections sont toujours en cours.
"Nous pensons que cela n'a pas franchi cette cheminée, car les balises situées à l'extérieur n'ont rien détecté", a-t-il ajouté.
Il est "impossible à ce stade" de dire quand la production pourra reprendre ni quelles seront les conséquences sur le terrain d'une éventuelle pénurie de produits servant à l'imagerie médicale ou à la thérapie, a encore précisé le responsable de l'IRE.
Cette pénurie pourrait être aggravée par le fait que les réacteurs français et belge qui produisent les produits de base, sont en maintenance et que le réacteur néerlandais de Petten a dû être arrêté en raison d'une panne, a-t-il ajouté.
Source: AFP
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08-09-2008 18:46:52
Nouvel incident sur le site de Tricastin
Deux mois après la fuite d'uranium, un nouvel incident s'est produit lundi matin à la centrale nucléaire du site de Tricastin (Drôme) lors d'une opération d'assemblage de combustibles.
Les installations de la Socatride nouveau en cause. Ce lundi matin, lors d'une opération de maintenance sur la centrale numéro deux, "une position anormale de deux assemblages combustibles détectée, empêchant la poursuite de la man¿uvre usé dans une cuve", selon EDF. L'opérateur a proposé de classer l'incident au niveau un de l'échelle de gravité qui en compte sept, mais l'Autorité de sûreté nucléaire n'a pas encore pris sa décision.
Le site du Tricastin a été le théâtre de plusieurs incidents depuis le début de l'été. Le plus sérieux a eu lieu le 7 juillet, quand 74 kg d'uranium naturel se sont échappés de l'usine de Socatri, filiale de retraitement de déchets d'Areva, vers deux cours d'eau, la Gaffière et le Lauzon.
Le 23 juillet, dans la centrale, des salariés ont été légèrement contaminés par des particules radioactives et, six jours plus tard, une alarme s'est déclenchée, provoquant l'évacuation d'une centaine d'employés.
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